Dans le Nord du Canada, les problèmes psychosociaux, le stress post-traumatique, la dépression, la toxicomanie et même l’incarcération empêchent certains parents de répondre aux besoins de leurs enfants. De ce fait, de plus en plus d’enfants du Nunavik sont pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse. La Maison de la famille Qarmaapik, un refuge situé à Kangiqsualujjuaq, s’est vue remettre 700 000 $ pour offrir du soutien adapté sur le plan culturel à des familles confrontées à ces enjeux. Une équipe locale pluridisciplinaire qui réunit des professionnels de la santé et des services sociaux, des aînés, des parents et des éducateurs travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions aux problèmes sous-jacents à l’inaptitude parentale et pour fournir des outils et du soutien aux familles et à la communauté. L’objectif est de les amener à mieux comprendre leur rôle pour qu’elles soient en mesure de recouvrer leur capacité à gérer efficacement les crises et à mieux saisir les enjeux qui les provoquent.